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Oona.la.nana
TOUT EN POÉSIE

Le chat : totem de ma personnalité

Photographie de Baptiste Lequinou

Vous me voyez sous mes airs,

Froid, détaché, et distant.

Assez souvent solitaire,

Je suis très indépendant.

 

On peut vraiment me traiter :

D'arrogant, d’opportuniste.

J'assume de ne pas tomber

Dans la dépendance affective.

 

Je peux aussi accorder

De l'importance à mes proches.

Quand ma confiance est donnée,

Apaisante devient ma roche

 

C’est dans mon tempérament

M’attacher, est mesurable,

Car ma liberté, restant

Essentielle pour mon moral.

 

Je n'ai ni maître ni dieu.

Je reste dans le mystère,

On peut le voir dans mes yeux,

J'appartiens à d'autres sphères.

 

Tout connaître tout savoir.

La curiosité un défaut ?

Je pense vraiment avoir

Été conscient très tôt :

Que le mal est l'ignorance,

Que les peurs bloquent les possibles,

Qu'il faut provoquer sa chance,

Mais observer avant d'agir.

 

Vivre pleinement le présent,

Culpabiliser, on oublie !

Être calme, être patient,

Pour atteindre l'objectif.

 

J'ai horreur de l'ennuie !

Un besoin de me distraire

Qu’apparaisse soleil ou pluie,

Je ne veux pas me soustraire

Au courage qui est de mise,

Quand les idées, les projets

Vers la récompense promise,

Me fera vivre une aventure insoupçonnée.

 

Et Même si lors d'un saut,

Dans l'inconnu je m’érafle,

Je continue sans un mot,

Je retombe toujours sur mes pattes.

Premier recueil de poèmes

Je vous embarque dans ma versification rimée.
Où l'amour et la philosophie sont au centre.
Ces poèmes sont le fruit de deux années
Où l'écriture est devenue l'antre
De mon refuge ; un moyen d'évasion.
En étant toi, vous, un homme, un vieillard,
Une femme, un enfant. Ayant une autre vision
Du monde, car souvent aveuglés par le noir
Sur la toile blanche de nos vies, alors qu'elle

N'est tissée essentiellement d'Amour.
Grâce à ce livre, je le mets au grand jour,
Espérant que mes histoires vous interpellent !

Septembre 2022

155 pages

Vous y trouverez plein d'histoires poétiques différentes sur les thèmes de l'Amour et de la Sagesse.

Le plus : un petit quizz en fin de livre, avec un cadeau à la clef pour les gagnants !!

Extraits du recueil

Ces poèmes ont été primés et récompensés lors de différents concours de poésie.

LE FRUIT DU DÉSIR

Seule dans ma galère,

J'aspire au doux plaisir

De tous mes confrères.

Au plus profond de ma chair,

Irrésistible désir.

Il me le faut à tout prix !

Pardonnez-moi, j’vous en prie !

Cette attente n'est que souffrance

Et me prive de cette convoitise.

Allez-y bien à votre guise !

Ignorez ma concupiscence !

Mais n'oubliez pas que c'est vous

La cause de cette fâcheuse ignominie !

Il n'appartient seulement qu'à vous

De faire taire toutes ces calomnies !

Un besoin irrationnel à maudire,

Insatisfaction permanente, je dois dire.

Prenant une véritable place exponentielle,

Ligne après ligne de manière inconventionnelle…

Mais à bien y réfléchir…

Ne suis-je donc pas une martyre ?

Un manque s'empare de moi,

On m'accuse de ce désir,

Celui qui me met en émoi.

N'allez pas me contredire,

Vous êtes un fruit du plaisir.

Et je vous désire…

SEULEMENT ÊTRE MÈRE

Le Désir d'être mère…Un Sentiment plus fort…

Que ce que nous dicte l'univers…

 

L'amour vient à ta porte,

Ton avenir s'écrit :

 

C'est lui l'homme de ta vie...

 

La nature t'a piégé,

Et refuse ton projet.

Pour le faire il faut être deux.

 

Lui ne veut que ton bonheur,

Et accepte à contre cœur ;

La science t'offrira ton vœu.

 

Se sentant diminué,

Il n'ose t en parler,

Et préfère aller voir ailleurs.

 

Ne pas être le géniteur,

L'aimer, il ne saura pas faire

Il veut te quitter, il a bien trop peur.

 

Seule face à ton futur en pleure,

Les yeux humides, le sourire aux lèvres,

Le cœur déchiré, se resserre ta plèvre.

 

Tu voulais seulement être mère,

Former une famille unie,

Un enfant, une mère, un père.

 

Seule et totalement démunie,

Tu n'as rien laissé paraître,

Devant le miracle qui vient de naître.

Femme forte, tu as été obligée.

S'occuper d'un nouveau-né,

Tout en voulant pardonner,

Celui qui nous a négligé.

 

Il ne fallait pas défaillir,

Le bébé à la maison,

Masquant tes faiblesses de martyre,

Tu souriais plus que de raison.                                                                      

Ta vie de couple : sacrifiée !

     Ton travail : sacrifié !

      Tes rêves : sacrifiés !

 

Tu voulais simplement donner la vie.

Mais celle-ci t'a scarifié !

Tu voulais simplement aimer la vie.

Mais elle t'a privé de l'être aimé !

 

Revêtant un costume de super maman,

Devant ton cœur de femme, entaché

D'une tromperie, injustement.

 

Tu essayas, pour combler

L'autre moitié d'amour qui m'a rejeté,

D'avoir dans ta tête,

Des atouts masculins.

Une force que nul n'arrête,

Pour que je ne manque de rien.

ALLEZ ! JE ME JETTE À L'EAU !

Allez ! Je me jette à l’eau !

Je ne sais pas si c’est trop tard ?

Je ne sais pas si ça suffira ?

Je n’attendrai pas le prochain bateau !

 

Allez ! Je me jette à l’eau !

Je sais que je vais nager en eaux troubles.

Je sais qu’avec vous je ne peux être fourbe.

Sur cette plage j’espère ne pas me prendre de râteau !

 

Allez ! Je me jette à l’eau !

Je ne sais pas comment vous expliquer ?

Je ne sais pas ce qui vient de m’arriver ?

Depuis que je vous ai vu je me sens dériver sur un radeau.

 

Allez ! Je me jette à l’eau !

Je sais que pour vous, c’est précipité.

Je sais que pour vous conquérir, je vais ramer.

Je ne veux rien vous obliger, tout se fera au fil de l’eau.

 

Allez ! Je me jette à l’eau !

Je ne sais pas si à la fin j’aurais toujours pied ?

Je ne sais pas si un tsunami va engloutir notre amitié ?

Si je ne le fais pas, je m’en voudrais comme un sot.

 

Allez ! Je me jette à l’eau !

J’accepte de me noyer dans vos yeux.

J’accepte de nager à vos côtés jusque dans les cieux.

Une vague d’amour me pousse à vous offrir ce cadeau.

 

Allez ! Ensemble, jetons-nous à l’eau !

ET DEMAIN

Maely mon amour, tendre épouse de toujours.

Et demain, nos cœurs nus sous notre bonne étoile.

Brillants dans le noir, de mille éclats d’amour.

Ne cessant jamais, depuis ce bateau sans voile.

 

Maely mon amour, tendre épouse de toujours.

Et demain chevauchant, à travers champs nos montures.

Sentir le vent caresser, ta brune chevelure.

Rester dans ce moment, ne plus faire demi-tour.

 

Maely mon amour, tendre épouse de toujours.

Et demain dansons la biguine, pour que tombe la neige.

Montrons à tout le monde, cristallisons cet amour.

Tout est possible, croyons en lui, feu ardent éternel.

 

Maely mon amour, tendre épouse de toujours.

Et demain me lever, glisser sur cet arc-en-ciel.

Qui jaillit dans le ciel, sans attendre mon tour.

Te retrouver, t'embrasser, te dire comme tu es belle.

 

Je te revois, à chacune de mes demandes.

Ton si beau sourire, me dire on verra demain.

La douceur de tes gestes, me réconfortant.

Mon cœur battant d'espoir, attendant demain.

 

Ce souvenir de toi, m'aide à tenir malgré l'effroi.

Un présent sans fin, voulant toujours être demain.

Ne demandant qu'une chose, malgré les convictions de ma foi.

Mon cœur s’arrêtant demain, espoir de te revoir enfin.

LE PLANTAIN MAL AIMÉ

J'ai demandé : Oh grand arbre du jardin !

Je voudrais être comme toutes ces fleurs,

Ne plus me sentir mi-figue, mi-raisin.

Ce n'est pas pour me jeter des fleurs,

Mais je suis frais comme une rose.

Et je ne suis pas au ras des pâquerettes,

J'excelle dans un domaine où je suis le virtuose.

Mes propriétés antimicrobiennes sont depuis belle lurette

Réputées pour être au service du monde entier.

Mais je rêve de prendre la clef des champs,

Pour être enfin une fleur regardée et admirée.

Me sentir belle dans un jardin où les gens,

Admiratifs, prendront grand soin de moi.

Moi plantain, être aimé tout entier…

Je l’espère et je touche du bois.

EFFET MÈRE

Sur mon vélo, les arbres défilent

Comme des poussières d'images.

Je me sens bien, je me sens ivre.

Je déploie avec assurance mon plumage.

Je lâche tout. À l’adrénaline, je me livre !

Aie ! Je crie le mal, c’est rouge, ça pique !

J’espère voir la fée aux mains magiques.

Tellement besoin d'effet mère !

Celle qui vous couvre de bisous tout doux.

Vous caresse, vous cajole, et vous serre

Si fort que vous fondez en caramel mou.

Ça passera, me dit-elle, c'est éphémère.

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